On dit que le hasard fait parfois bien les choses 😊 !
Partons à la rencontre d’une artiste devenue tapissier de siège un peu par hasard justement…
Sonia Climent a tâtonné, essayé, recommencé, puis s’est lancée… pour finalement ouvrir un atelier à son image, l’Atelier So Climt.
Elle nous raconte son parcours, nous partage sa philosophie, ses coups de cœur et ses idées.
Inspirant ✨ !
So Klimt
Cécile : Sonia Climent, peux-tu te présenter ? Quel est ton parcours et que fais-tu actuellement ?
Sonia : Bonjour ! Je m’appelle Sonia Climent, j’ai 44 ans et j’habite dans les Landes.
Je suis actuellement employée comme conseillère sociale dans un organisme de logement social.
J'ai toujours aimé ce qui tourne autour de l'art et de l'artisanat : je peins depuis que j'ai l'âge de 9 ans et j'ai tenté de rentrer en école d'architecture après mon BAC lorsque j’étais plus jeune mais je n'avais pas été prise. J'aime également tout ce qui est déco et bricolage.
C. : Comment t'est venue cette passion pour la tapisserie et les fauteuils ?
S. : Je suis tombée dans la tapisserie de siège un peu par hasard au deuxième confinement en octobre 2020 : j'ai acheté un petit fauteuil dans une recyclerie afin de le recouvrir.
Lorsque j'ai commencé à le démonter il est parti dans tous les sens : les ressorts à droite, la toile de jute était complètement cramée par le temps… Tout était à refaire ! Je me suis donc documentée via des tutos sur internet pour essayer de le refaire tant bien que mal.
En fouillant un peu sur le web, j'ai trouvé les formations Mon Bô Fauteuil et j'ai participé à une masterclass où tu présentais la formation Torii. Au départ, j'étais très intéressée par cette formation mais malheureusement j'habite dans le sud-ouest de la France et cela me paraissait compliqué d'aller jusqu'à Strasbourg pour suivre les stages.
(*Note de Cécile : les stages en présentiel complètent l’essentiel de la formation qui s’effectue en ligne).
J’ai découvert ton guide en ligne sur le fauteuil bridge. Il m’intéressait beaucoup car j'en avais pas mal à refaire !
Finalement, j'ai opté pour le programme FauteuilS d’antan qui me paraissait plus complet et qui permet de nous apprendre d'autres types de fauteuils au fil du temps. So Wax
C. : Pourquoi ne l'exerces-tu pas à plein temps et comment le vis-tu ?
S. : Je n'ai pas souhaité en faire mon activité principale car j'ai un métier que j'apprécie pour le moment et qui me permet de m'assurer un salaire fixe.
Le travail de tapissier m'intéresse pour le côté créatif, mais je ne me vois pas faire ça à temps complet. La réfection de fauteuils à la demande des clients, les commandes avec des impératifs de dates… cette partie-là ne m'intéresse pas ! C'est pourquoi je préfère exercer ma passion de façon libre et sans contrainte, choisir les fauteuils, les tissus, faire ce qui me plaît et le commercialiser par la suite.
C. : Penses-tu qu'un jour tu feras cette activité à 100 % ?
S. : Pour l'instant je ne me vois pas faire ça à 100 % mais peut-être que cela évoluera dans les années à venir, je ne sais pas.
Pourtant, j’ai beaucoup de personnes qui me demandent si je fais sur commande. Je pourrais en avoir pour plus d’un an d’activité !
C. : Avais-tu des compétences particulières, comme la couture par exemple, avant de te décider à te lancer dans la tapisserie ?
S. : Dans le cas de ma formation initiale de conseillère en économie sociale et familiale, j'ai effectivement fait de la couture pendant 2 ans lors de mon BTS. C'est quelque chose que j'aime bien et j’ai toujours eu de bonnes notes (18/20 à l’examen 🙂 )
Ma grand-mère est couturière de métier et ma mère s'est également mise à la couture. Depuis toute petite, j’ai toujours été sensibilisée aux tissus, aux fils, au choix des boutons… J’allais à la mercerie avec ma grand-mère : c’est un milieu que je connais déjà, donc je suis peut-être plus sensible par rapport à toutes ces fournitures.
C. : Qu'est ce-qui t'a motivé à chercher une formation et pourquoi en ligne?
S. : Au départ, j'ai trouvé quelques tutos mais ils n’étaient pas très clairs ni complets. En plus, certaines personnes font des tutos, mais ne donnent pas leurs astuces… donc finalement on n’apprend rien.
C'est pour cela que j'ai cherché une formation. J'avais trouvé une préparation au CAP de tapissier juste à côté de chez moi, mais ça voulait dire cesser mon activité pendant 9 ou 10 mois pour m’y consacrer. Je n'avais pas les moyens financiers d'arrêter de travailler.
La formation en ligne m'a permis de pouvoir me former à mon rythme, sur mes temps de congés, de weekends ou de temps partiel : c’est l’idéal pour moi.
So Lemon
C. : Comment as-tu connu Mon Bô Fauteuil ?
S. : « Google est notre ami » ! :) A force de chercher dans le moteur de recherche, j'ai trouvé la formation de Cécile Mon Bô Fauteuil !
J’ai suivi tout d’abord la Masterclass où tu expliquais le métier de tapissier et comment ça pouvait se passer. J'ai assez vite accroché ! Je te trouve plutôt avenante. Tes explications sont claires : tu sais de quoi tu parles, alors je me suis dit pourquoi pas !
C. : Qu'est-ce qui t'a décidé à faire le programme FauteuilS d'Antan ?
S. : Comme je l'ai déjà dit plus haut, c'est la formation Torii qui m'intéressait en premier lieu mais comme j’habite loin et que le financement CPF n’est pas possible, ce n’était pas la bonne solution pour moi.
Du coup la formule FauteuilS d'antan me permettait de pouvoir me former tout d'abord sur les bridges, et d’évoluer ensuite vers l’apprentissage d’autres fauteuils : c’était parfait pour moi.
C. : Qu'est-ce-qui t'a le plus plu dans le programme FauteuilS d'Antan ?
S. : Ce qui m'a le plus plu au départ dans ce programme, c'est vraiment la formation pas à pas avec les détails précis de tout ce qui est à faire et de comment le faire. On a l'impression de t'avoir à côté pour nous guider et ça c'est très rassurant.
Ensuite l'idée de pouvoir découvrir de nouveaux fauteuils au fur et à mesure, c’est très bien aussi. Ça m'a permis de me diversifier, de faire différents styles, de passer du Voltaire au cabriolet…
Un petit bémol toutefois, lorsqu'on bute vraiment sur quelque chose, il serait bien d’avoir quelqu'un à côté qui pourrait par moment débloquer la situation. Par exemple, mon souci, c'est la pose des clous et c'est vrai que je bataille assez souvent… Je pense que je ne me positionne pas correctement.
C. : C'est vrai que c'est un point important ! C'est pour ça que nous proposons maintenant un coaching en direct tous les mois, pour aider chaque élève à dépasser ses points de blocage. C’est un super bonus qui est très apprécié !
S. : Également, proposer en plus de la formation des stages ponctuels d'une semaine avec des dates posées suffisamment tôt pour qu'on puisse s'organiser au niveau perso, ça pourrait je pense être un plus. Ou alors des stages délocalisés, en regroupant les différentes personnes qui suivent la formation en fonction des régions, mais c'est peut-être plus compliqué à organiser.
So Frida
C. : Pour les stages… on y travaille 😉 ... mais surprise ! Je vous en dis plus dans quelque temps ! Concernant ta progression, peux-tu nous dire comment tu es parvenue où tu en es grâce à FauteuilS d’Antan ?
S. : Le programme est vraiment très clair, je trouve que les explications et les pas à pas vraiment très très intéressants. En plus, on peut revenir dessus autant de fois qu’on le souhaite.
Quand j'ai des doutes sur « comment je coupe ce tissu, est-ce que je vais tout droit, est-ce que je vais de biais ? », je reprends la vidéo pour vérifier avant de faire une bêtise. Je trouve ça génial, ça me permet de refaire tous les fauteuils de la maison et d'en faire pour la famille.
Et puis à un moment, j’ai acheté des fauteuils pour les refaire, sans forcément de but précis, juste parce que ça m’éclate et que j’y prends beaucoup de plaisir. C’est une vraie passion.
Mais on ne peut pas pousser les murs de sa maison… ! Donc c'est vrai que l'idée de les vendre m’est venue, sans trop savoir si ça pouvait fonctionner ou plaire.
Autour de moi tout le monde me disait que ce que je faisais était sympa, qu'il fallait que j'y aille. Alors je me suis lancée en auto-entrepreneur pour pouvoir vendre mes fauteuils dans les règles.
J'ai donc commencé mon activité fin novembre 2021, avec un marché des artisans au mois de décembre : j’ai vendu mon premier fauteuil et deux coussins !
Depuis, j'ai eu la chance de pouvoir mettre deux fauteuils dans une boutique de créateurs dans le centre-ville. Et prochainement, je vais avoir un autre partenariat avec un magasin de rénovation de meubles chez qui je vais aussi déposer mes fauteuils.
C. : Pourquoi as-tu appelé ton atelier "Atelier So Climt " ?
S. : J'ai toujours été une fan inconditionnelle du peintre Klimt et depuis toute petite je signe mes toiles Climt mais avec un C et non un K. C'était donc un peu une évidence de pouvoir appeler mon atelier Climt et le So est venu tout simplement pour Sonia et Climt pour Climent.
Ensuite j'ai nommé mes fauteuils So british, So wax… C'était un peu une évidence, ça s’est fait comme ça !
C. : Comment et où choisis-tu tes tissus ?
S. : Pour mes tissus, j'ai la chance d'avoir deux magasins de tissus près de chez moi qui font de très beaux tissus d'ameublement.
Beaucoup sont de la marque “Maison Thévenon” et je dois avouer que j'essaie de ne pas y aller trop souvent car je craque très facilement.
Je choisis mes tissus au coup de cœur, il n’y a pas de règles, pas de couleur, pas de code établi. Je vais dans le magasin, je flashe sur un tissu… J'achète très souvent mon tissu avant même d'avoir le fauteuil, sans forcément savoir ce que je vais faire avec… Mais je sais que je vais en faire quelque chose ! Ensuite, quand je vois le fauteuil, je sais que tel tissu va aller avec. Parfois je change d'avis au dernier moment, parce que je trouve dans mon stock un autre tissu que j'avais oublié !
C. : Tes fauteuils, chaises, me font penser à des pages de livres illustrés : ils racontent une histoire à l'instar de ton modèle So Alice in Wonderland. Tu es également peintre. La tapisserie te permet-elle de concilier ces deux passions ?
S. : Oui, je suis toujours très inspirée par rapport aux artistes peintres. C'est vrai que beaucoup de mes tissus me font penser à des toiles de peintres et je craque facilement là-dessus.
Je pense que c'est intimement lié au choix des couleurs, des matières, le mélange que l'on peut faire… Ça peut effectivement avoir un lien. Je continue ma passion pour la tapisserie et je continue à peindre également .
Je pense qu’artistes et artisans sont liés, et l’un va avec l‘autre.
So Khalo
C. : Recommanderais-tu ce programme, et pourquoi ?
S. : Oui tout à fait, je recommanderai vraiment cette formation. J'y ai vraiment appris plein de choses ! Je pense que sans cette formation, je ne serais pas arrivée là où j’en suis aujourd'hui.
J'ai encore du chemin à parcourir : je n'ai pas fait tous les modèles de fauteuils qui existent notamment le cocktail, mais la formation m’a permis de faire de ma passion un complément d'activité qui me procure beaucoup de plaisir et qui me permet également de rencontrer pleins de personnes dans le monde professionnel de l'artisanat, du commerce… je suis très contente d'être arrivée là où j'en suis aujourd'hui !
So Factory
Ce témoignage me conforte dans l’idée qu’« impossible n’existe pas », et dans l’intérêt d’avoir créé une palette d'outils suffisamment large pour accompagner celles qui souhaitent vivre leur vie créative tout simplement ou changer de vie carrément !
Et je ne compte pas m’arrêter là bien entendu (mais tu l’auras compris plus haut)😊 !
Découvrir la tapisserie de sièges, se perfectionner ou se professionnaliser c’est possible pour tous, à tout moment.
Si cela te parle, il y a certainement un programme fait pour toi chez Mon Bô Fauteuil.
Pour ne rien louper de l’actualité de Mon Bô Fauteuil retrouve nous sur :
Les jolies créations de Sonia, Atelier So Climt sont à découvrir :
Les tissus de Maison Thévenon sont à retrouver sur leur site.
📸 : Sonia Climent
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