Et après la formation ? Garder la motivation et continuer à progresser en tapisserie

La fin de la formation de tapissier est un moment clé : la fierté de maîtriser un savoir-faire est doublée d’un sentiment d’incertitude. En tapisserie de siège, les bases techniques ouvrent un champ immense de créativité et de pratique. Mais comment éviter de perdre le rythme une fois la formation terminée ? Comment garder l’élan et continuer à progresser ? Après la formation professionnelle dispensée par Cécile Mairet et son équipe, vous pourrez bénéficier d’un coaching personnalisé, et même adhérer à des formations professionnelles complémentaires. Voici nos conseils pour garder le cap après votre formation en tapissier de siège.

Consolider ses acquis grâce à la pratique régulière

En tapisserie de siège, la dextérité s'acquiert dans la répétition des gestes. C’est utile de lire des livres ou de visionner des tutoriels, mais rien ne remplacera l’expérience. En réalité, la formation donne les bases, puis la pratique régulière transforme l’apprenant en véritable tapissier.

Le meilleur moyen de progresser est de se fixer des projets réalistes et motivants. Réaliser des restaurations adaptées à votre niveau d’exécution permet de répéter les fondamentaux sans se laisser décourager et gagner en confiance.

Mettre en place une routine est essentiel, car la pratique régulière reste la meilleure manière d’affiner les gestes et d’en faire des automatismes. Pour visualiser le travail accompli, vous pouvez photographier chaque étape de vos projets. Cela permet de garder une trace de son évolution et de constituer un portfolio à montrer à vos futurs clients. 

N’oubliez pas que vous aurez aussi besoin d’illustrations pour promouvoir votre activité de tapisserie, notamment sur les réseaux sociaux.

L’importance de la communauté après la formation de tapissier

Apprendre la tapisserie est une aventure plutôt solitaire. C’est pourquoi il est important de ne pas s’isoler. En intégrant une communauté en ligne ou en présentiel, vous garderez une motivation intacte et continuerez à progresser.

Rejoindre un groupe d’anciens élèves, un groupement d’artisans de votre région ou même une communauté sur les réseaux sociaux permet de rester connecté au métier. C’est un espace d’échanges où l’on peut poser des questions techniques, demander un avis sur une finition ou simplement partager la joie d’un projet abouti. Chaque interaction nourrit l’enthousiasme et peut apporter des solutions concrètes en cas de restaurations complexes ou inhabituelles.

La communauté est aussi une source d’inspiration. En effet, voir les créations des autres tapissiers, débutants ou confirmés, vous poussera à sortir de votre zone de confort et à tester de nouvelles idées. Par le biais de vos collègues, vous allez aussi découvrir des fournisseurs ou des matériaux, des astuces d’atelier, des tendances en décoration. 

Enfin, la dimension humaine est indispensable, surtout dans les moments de doute ou de fatigue. Savoir que d’autres se posent les mêmes interrogations, partager vos réussites comme vos difficultés crée un sentiment d’appartenance à une aventure collective.

S’entourer d’un coach ou adhérer à une formation professionnelle complémentaire.

Après la formation, Cécile Mairet s’est rendu compte que certains élèves se sentaient un peu perdus. Les bases sont enseignées et la pratique commence à porter ses fruits, mais certaines situations peuvent encore déstabiliser le jeune tapissier. Surtout lorsqu’un client pousse la porte de l’atelier avec un projet plus complexe ou un fauteuil d’une grande valeur sentimentale. 

Dans l’artisanat, s’appuyer sur un mentor est très courant. Qu’on l’appelle maître d’apprentissage ou coach individuel, il transmet des habitudes de travail, des astuces d’expert et un œil critique bienveillant. Il peut aussi aider à définir des objectifs clairs, à garder le cap et à dépasser les blocages ou accompagner sur des aspects plus larges : organisation de l’atelier, relation avec les clients, développement d’un projet professionnel.

Pour certains, un suivi ponctuel peut suffire, avec quelques rendez-vous pour corriger une technique ou poser des questions précises. Pour d’autres, un accompagnement régulier est nécessaire. 

Pour ces tapissiers, Mon Bô Fauteuil propose une formation spéciale, un accompagnement complémentaire à la formation professionnelle. Parce qu’en tant que tapissière experte, Cécile Mairet est bien consciente que de nouveaux questionnements vont survenir pendant les premiers mois qui suivent la formation.

Continuer à se former en douceur en tapisserie de siège

La fin d’une formation ne marque pas la fin de l’apprentissage. En tapisserie, chaque restauration de siège enseigne ses subtilités. Et pour progresser durablement, il est important de garder un esprit d’ouverture et d’explorer de nouvelles contrées.

Se former en douceur, cela peut passer par des ateliers complémentaires axés sur des techniques précises : la menuiserie, la broderie sur tissu, l’utilisation de matières naturelles ou encore la restauration de sièges d’une époque précise. 

Lire des ouvrages spécialisés et observer les travaux d’autres tapissiers va nourrir votre

inspiration et aiguiser votre œil de tapissier. Les expositions, musées et salons de décoration permettent de découvrir différents styles et d’inscrire votre pratique de la tapisserie dans un dialogue contemporain avec les tendances actuelles.

Se fixer des objectifs motivants et raisonnables en tant que tapissier

Sans cap précis, il est facile de perdre le rythme et de laisser vos doutes prendre le dessus. Se fixer des objectifs, même modestes, aide à garder l’élan et à donner du sens à votre métier. 

En tapisserie de siège, ces projets peuvent être variés : restaurer un fauteuil de famille, redonner vie à une chaise chinée en brocante ou transformer un siège ancien en pièce design pour son salon. La motivation peut aussi se trouver dans des défis concrets, comme la participation à un concours ou l’inscription à un salon.

L’important est de choisir des objectifs progressifs et raisonnables. Se donner des échéances va vous aider : planifier une restauration à offrir, s’inscrire à un marché artisanal ou une exposition locale permet de travailler avec un but précis et motivant.

Enfin, vous ne devez pas oublier la dimension personnelle et pourquoi vous avez fait ce choix de devenir tapissier. À la fin de la formation, certains élèves ont déjà ouvert leur entreprise, d’autres ont un carnet de commandes bien rempli et d’autres encore ne sont pas tout à fait prêts à créer leur entreprise. 

Évitez de vous comparer aux autres, et gardez simplement en mémoire vos propres objectifs. Souvenez-vous pourquoi vous avez choisi d’apprendre la tapisserie. Est-ce pour le plaisir de créer, pour vous reconvertir, pour exprimer votre créativité, pour changer de vie ou en complément d’une autre activité ? Gardez ce “pourquoi” en tête, vous verrez que c’est un puissant moteur de motivation.

En conclusion, nous pourrions ajouter que terminer une formation en tapisserie de siège n’est pas une fin, mais le début d’un nouveau chemin créatif et professionnel. Les principales clés pour progresser ? Éviter de s’isoler, continuer à pratiquer, s’entourer d’une communauté bienveillante et si besoin, d’un coach ou d’un mentor. 

Si vous envisagez de rejoindre la formation professionnelle, sachez que vous ne serez pas abandonné en fin d'apprentissage. Si vous en ressentez l’utilité, vous pourrez bénéficier de séances de coaching ou rejoindre la formation spéciale qui complète la formation professionnelle pour mettre en place tous vos projets. Si vous êtes déjà intégré à la formation, n’hésitez pas à demander à l’équipe pédagogique ce qui serait le mieux adapté à votre cas très particulier.

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